femme et pas que
Dans "condition féminine", il y a un mot de trop.
Etre femme, Ce n'est pas un droit, ce n'est pas même une conviction, c'est un état d'être et qu'on nous fiche la paix. Qui accepte d'être synthétiser, donc minimiser à un qualificatif?
pas moi.
Je suis femme et pas que, pas héroïne pour autant, pas esclave non plus, je ne revendique rien d'autre que le droit d'être moi avec toutes mes contradictions, mes forces et mes difficultés.
Cette journée qui a donné à certains la possibilté de donner libre cours à leur condescendance, je la dédie à ceux qui ne sont "que" des hommes... pauvres ères...
ose
Mouai,
faire et défaire, je sais faire. faut que je m'y mette. remette. a l'abandon, je dis non. je l'ai déserté mon blog. parce que je n'ose pas. Je n'ose pas vous dire tout et rien, justement. Peur que vous ne vous ennuyiez,lassiez,deviniez, interrogiez et pire jugiez.
Et puis zut!
et le plaisir alors? Tant pis pour tout, me revoiloù.
un petit air
ce fut un tout tranquille week end... commencé en petite forme, mais luttant , alors une virée en ville, boutiques dévalisées, des jeux pour les enfants, surtout, remplir leurs journées de vacances de grandes parties de rire que je projetais et amoncelais en même temps que mes paquets. Au retour, faire briller les yeux de mon grand, juste avec un serpent en gomme jaune et verte, sirupeux et gluant dans sa bouche.Et dés le premier paquet ouvert, le petit qui installe le plateau de jeu et les parties commencent. Elles s'enchaîneront jusqu'au soir. On a ri, déjà.
Les cloches sonnent, pour une fois, la messe dans notre village. Et nous nous y précipitons, heureux de la voir pleine à craquer notre petite chapelle qui n'ouvre que rarement. Il y a là, tout le village, les anciens, les jeunes, et ceux des villages voisins. Il y la chaleur de l'été mais il y en a une autre aussi. Et qu'importe de ne pas avoir les livres de chant, à bien se laisser aller, se laisser entraîner, on les connait. Haut, fort et clair. et même le grand, qui râlait et traînait les pieds, je l'entend, à côté de moi, je le vois faire son grand sourire à Monsieur le Curé qui le taquine sur ses vacances, les yeux heureux de le voir là, trois paroles chaudes, la tonalité m'en suivra cet été.
Et ce matin de dimanche, transformer l'achat du pain, en une super ballade en vélo, enfants et amies,à la pause, des petits bonbons, histoire de susciter l'envie du départ, un autre jour.
Et la torpeur de l'après midi, qui voit le petit s'assoupir sur le banc du jardin, d'un drap , je le protègerai ds insectes, de mon corps qui l'entoure, je le protège du reste. Puis, le partage d'une tarte aux groseille, faite aux aurores dans le sommeil des miens.
et la promenade au parc, avec l'équipage, seau, pelle et rateau, trottinette et bulle à savon...un petit copain nous rejoindra, petit bonhomme fera mille haltes sur le chemin du retour pour faire durer encore, et encore, ces jolies journées d'été, si simples, si douces, si pleines...
un petit air
ce fut un tout tranquille week end... commencé en petite forme, mais luttant , alors une virée en ville, boutiques dévalisées, des jeux pour les enfants, surtout, remplir leurs journées de vacances de grandes parties de rire que je projetais et amoncelaient en même temps que mes paquets. Au retour, faire briller lesyeux de mon grand, juste avec un serpent en gomme jaune et verte, sirupeux et gluant dans sa bouche.Et dés le premier paquet ouvert, le petit qui installe le plateau de jeu et les parties commencent. Elles s'enchaîneront jusqu'au soir. On a ri, déjà. les cloches sonnent, pour une fois, la messe dans notre village. et nous nous y précipitons, heureux de la voir pleine à craquer notre petite chapelle qui n'ouvre que rarement. Il y a là, tout le village, les anciens, les jeunes, et ceux des villages voisins. Il y la chaleur de l'été mai il y en a une autre aussi. Et qu'importe de ne pas avoir les livres de chant, à bien se laisser aller, se laisser entraîner, on les connait. Haut, fort et clair. et même le grand, qui râlait et traînait les pieds, je l'entend, à côté de moi, je le vois faire son grand sourire à Monsieur le Curé qui le taquine sur ses vacances, les yeux heureux de le voir là, trois paroles chaudes, qui sont un baume d'encouragement .
Et ce matin de dimanche, transformer l'achat du pain, en une super ballade en vélo, enfants et amies,à la pause, des petits bonbons, histoire de susciter l'envie du départ, un autre jour.
Et la torpeur de l'après midi, qui voit le petit s'assoupir sur le banc du jardin, d'un drap , je le protègerai ds insectes, de mon corps qui l'entoure, je le protège du reste. Puis, le partage d'une tarte aux groseille, faite aux aurores dans le sommeil des miens.
et la promenade au parc, avec l'équipage, seau, pelle et rateau, trottinette et bulle à savon...un petit copain nous rejoindra, petit bonhomme fera mille haltes sur le chemin du retour pour faire durer encore, et encore, ces jolies journées d'été, si simples, si douces, si pleines...
taches
Y a des fois, le sort s'acharne...
il fait beau, les habits blancs sont de sortie. des pieds à la tête... Je prends mon panier bio, les légumes en équilibre dans la cagette, je fais très attention aux cerises, aux groseilles, pas question de gâter le blanc.
Mais j'avais oublié qu'en plus du rouge, il y avait le vert... le vert traître des côtes de bettes, toute maculée j'étais, juste quand j'ai reculée la cagette...
je replie mon top, hop, soupir mais pas le temps de m'énerver, les rendez-vous m'attendent...
Le soir, une fête, très chouette, j'ai gardé le pantalon blanc, réchappé de l'attaque sournoise des blettes. Mon grand sac en cuir marron m'encombre, une main charitable me le glisse sous la table du buffet.. les heures passent, je repars avec mon sac en bandoulière..mouillé d'un liquide inconnu, répandu vicieusement jusque le sol recueil de ma besace.
A l'arrivée, la lumière . l'horreur. une gigantesque auréole marron sur la hanche du blanc, une constellation de marronites sur les jambes...
Bon allez, c'était un jour sans. Mais non, un jour avec, avec tâches.
Couloir
Un couloir, des gens. En tenue. En lunettes.
Un bruit, profond, solitaire, un souffle.
Un mouvement, vers l'avant, toujours.Tout droit, à fond ou doucement, mais sûrement, en visée, le bout du couloir.
Parfois, ne plus rien voir, les yeux brouillés. Mais sentir que c'est possible encore, enchaîner sans réfléchir.
Aujourd'hui, j'étais à la piscine.
Pars tôt et reviens tôt
Debout presque en même temps que le soleil. Du travail qui se glisse dans tous les minuscules interstices de cette journée, pas encore née, que je voudrais étirée tant elle devrait en avaler.Partie, sous le soleil déjà, quand la maison et celles des autres dorment encore. Petit bonhomme dort, dort si fort, que même la porte doucement entrebâillée, sans l'espoir d'un petit baiser, ne le réveille pas. Petit homme commence tard, rêvant peut être aux demoiselles en fleurs côtoyées le dimanche, il dort encore. Comme l'Homme.
Alors, et quand même, je pars, parce que je dois, parce que j'ai dit, parce qu'il faut.
Et à midi, la petite voix au bout du fil. Mon petit homme qui réclame "dis maman, tu seras là après l'heure du bain?"
Et sentir, un peu douloureusement que leurs journées se rythment de mes départs et retours, le manque n'est pas absent.
Ni pour eux, ni pour moi.
Mais je suis là.
fausses différences
Elle est mon amie.
Elle est de l'autre côté de la frontière.
Je ne la vois pas souvent. Elle a presque mon âge. Elle parle une autre langue.
Elle a un enfant, qui vient du bout du monde. Elle fait le même métier que moi, de la même façon que moi. Elle connaît les doutes et les craintes. Elle connaît l'ambition, les pressions, les écartèlements.
Elle cherche la solution.
Elle, Etrangère? oh non!
Magique
Une journée entière avec des enfants, un à moi, et cinq autres, et puis non, douze autres, et puis encore tous ceux de leur école maternelle. Une journée à faire l'animatrice, la chanteuse, la râleuse, et surtout l'heureuse. Car tous leurs sourires, leurs rires, leurs victoires et leur confiance, c'est magique. Magique de simplicité et de spontanéité. Ca éclabousse toute cette spontanéité. Un surnom pour une équipe d'un jour, une chanson totem, un signe de ralliement. Et de tout donner, comme ça sans compter, tant, ils donnent tant.Ils ne le liront pas, ne le sauront pas, mais pour moi c'était Noel aujourd'hui, leur cadeau, le cadeau de l'enfance, pas si loin, jamais si loin. merci les enfants.